En mars 2019, l’AMAM (Association Multiculturelle pour un Avenir Meilleur) lançait le programme Ambassadrice de la paix pour renforcer le vivre-ensemble en Mauritanie.
Le 19 Octobre, AMAM, en partenariat avec le Projet prévention des conflits financé par l’Union européenne et en collaboration avec les Studios Holpac, organisait une cérémonie de capitalisation du projet, suivi de remise d’attestations aux ambassadrices de la paix, issues des quatre communautés que compte la Mauritanie.
Dans un mot dit pour l’occasion, Mme Oumou Kane, présidente de l’AMAM, a rappelé que l’ONG qu’elle dirige a toujours prôné la culture de la paix, la cohésion sociale et surtout valorisé le rôle de trait d’union que joue la Mauritanie entre l’Afrique subsaharienne et le Monde arabe.
Revenant sur les retombées du programme Ambassadrice de la paix, Mme Kane s’est dite très surprise par son ampleur et son succès auprès des Mauritaniens et au-delà de nos frontières.
“Nous sommes très contents d’avoir mis en place les ambassadrices de la paix qui a été un programme salué par nos partenaires et une source d’inspiration pour beaucoup de gens, d’organisations internationales”, a dit Mme Oumou Kane, avant de clore son discours par des remerciements à l’endroit du projet prévention des conflits, du ministère mauritanien de la jeunesse, des Studios Holpac et tous ceux qui ont participé à la réussite du programme.
Lors de cette soirée, un film capitalisant tout le processus du projet a été présenté au public.
AMI – Le Premier ministre, Monsieur Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, a supervisé, mercredi soir à Nouakchott,le festival du cinema organisée sous le thème ‘’Cinéma du Sahel’’.
A cette occasion, le Premier ministre a rappelé l’engagement du Président de la République à mettre en œuvre un projet national pour une réelle production cinématographique, en plus de la promotion de l’activité culturelle et artistique en tant qu’outils de développement et une source pour davantage de développement et de prospérité.
Il a également souligné les avantages du 7e art, surtout aux plans de la conscientisation de notre société, de l’ancrage des valeurs humaines partagées et de l’établissement des liens permettant davantage d’échanges intellectuels entre les différents peuples.
Voici le discours intégral du Premier ministre :
Messieurs les Ministres,
Excellences les Ambassadeurs et les Représentants des missions diplomatiques,
Madame la présidente du Conseil régional de Nouakchott,
Monsieur le président de la Maison des Cinéastes,
Messieurs les invités
Messieurs et Mesdames,
Il m’est agréable de présider aujourd’hui l’ouverture de la 14ème édition du festival international du Film Court métrage de Nouakshort qu’organisent la région de Nouakchott et la Maison des cinéastes mauritaniens sous le thème « Cinéma du Sahel ».
Il m’est aussi agréable à cette occasion de souhaiter la bienvenue aux hôtes de la Mauritanie du 7ème Art de la créativité qui viennent de différents pays frères et amis pour participer à cet important événement et pour exposer leur production.
Je voudrais également adresser mes félicitations sincères à la Région de Nouakchott pour son initiative de participation avec la Maison des cinéastes à l’organisation de cet événement important qui va aider à rompre la monotonie dans la vie du public nouakchottois.
Je tiens ici à marquer une pause de reconnaissance et d’admiration aux précurseurs de la culture cinématographique dans notre pays et de la production de films mauritaniens instructifs. Nous pensons, en particulier, aux défunts Hamam Fall, Mohamed Ould Saleck, Med Hondo et à Sidney Sokhona et à Abderrahmane Sissako qui a hissé de façon sans précédent le cinéma mauritanien au niveau international.
C’est sur les pas de ceux-ci que cheminent aujourd’hui les professionnels de la Maison des cinéastes mauritaniens. Nous les remercions pour leur abnégation et pour les sacrifices qu’ils consentent pour l’essor du 7ème art dans notre pays afin qu’il puisse jouer son rôle central dans le processus du développement national global
Nous récoltons aujourd’hui le fruit d’intenses efforts, matérialisé par le succès croissant de ce festival annuel, eu égard aux échos positifs qu’il suscite aux niveaux national et international et au large public qu’il séduit.
Mesdames et Monsieur,
L’organisation de cette édition, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, illustre la sincère conviction exprimée par son excellence dans son programme électoral, en s’engageant à mettre en œuvre un projet national pour une réelle production cinématographique, en plus de la promotion de l’activité culturelle et artistique en tant qu’outils de développement et une source pour davantage de développement et de prospérité.
Mes félicitations pour vous chers innovateurs pour la confiance placée en vous par le Président de la République et qui devra susciter chez vous l’engouement et vous inciter pour davantage d’effort et de labeur.
Dans ce contexte, je vous affirme que le gouvernement continuera inchallah à apporter le soutien aux acteurs opérant dans le champ cinématographique. Nous allons assurer l’accompagnement de votre noble parcours professionnel et vous pouvez ici compter sur les immenses potentialités créatives d’invention dont jouissent nos jeunes.
Nous attendons à ce que les ateliers et symposiums qui figurent au programme riche de ce festival permettront de jeter davantage de lumières sur les vastes perspectives qu’ouvre le 7e art, surtout aux plans de la conscientisation de notre société, de l’ancrage des valeurs humaines partagées et de l’établissement des liens permettant davantage d’échanges intellectuels entre les différents peuples et de restaurer la sécurité et l’entente entre eux.
Permettez-moi enfin de vous renouveler notre soutien permanent pour tous les efforts et initiatives allant dans ce sens et par la grâce d’Allah, je déclare ouverte la 14e édition du festival international de Nouakshort du film du court métrage, tout en vous souhaitant plein succès à vos travaux.
Les Studios HOLPAC – CinéA un nouveau Fonds pour financer le Cinéma Africain – OIF
Cinq mois après avoir annoncé, au dernier Festival du cinéma à Cannes, l’idée de la création d’un Fonds panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Fédération panafricaine de cinéma (Fepaci) et la Chambre syndicale nationale des producteurs de films de Tunisie ont livré, le 28 octobre, en marge des Journées cinématographiques de Carthage, l’étude de faisabilité de ce fonds baptisé « CinéA », réalisée par l’OIF.
Cette étude présente les premiers éléments sur la faisabilité et les conditions de mise en œuvre de ce nouvel instrument de promotion et de financement de la production cinématographique et audiovisuelle du continent africain dont l’appellation provisoire est « CinéA ».
CinéA pourrait marquer un tournant dans le paysage des aides accordées aux cinémas du Sud. Il se propose en effet de mobiliser un large partenariat public-privé fédérant les efforts pour orienter la création cinématographique vers les besoins et les aspirations du public africain. La finalité de ce Fonds est d’offrir à près d’un milliard d’africains les moyens de se réapproprier leurs histoires, de consolider leur identité et de partager leurs visions avec le reste du monde.
Forte de son expertise de 22 ans dans la gestion du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui a permis depuis sa création la production de plus d’un millier de films, la Francophonie, organisation internationale dont plus de la moitié des membres sont des pays africains, est l’une des principales organisations à même de fédérer les énergies autour de ce projet innovant en faveur duquel plusieurs pays et groupements professionnels ont déjà apporté leur soutien. Dans les prochaines semaines, l’OIF s’attèlera à favoriser les concertations pour réunir autour de ce projet les partenariats et finaliser avec eux la structure de gouvernance du Fonds qui devra reposer sur une structure forte dotée de moyens suffisants et capable de garantir la neutralité des sélections effectuées, la transparence et la pérennité dudit fonds.
La 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision qui se tiendra à Ouagadougou (FESPACO) du 25 février au 5 mars 2011 pourrait être l’occasion de présenter un profil quasi définitif du Fonds, notamment les premiers partenaires, le calendrier de mise en œuvre et la structure de gestion et de gouvernance ainsi que ses règles de fonctionnement.
Les Studios HOLPAC – les Le troisième volet de OSS 117, intitulé « Alerte rouge en Afrique noire » sortira le 3 février 2021.
Après l’Égypte en 2006 et une incursion au Brésil en 2009, l’agent secret OSS 117, qu’incarne à l’écran Jean Dujardin, sera de retour sur le continent africain dans OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire.
Décors de « carte postale »
Le film, dont la sortie est prévue en février 2021, sera tourné à partir de janvier prochain au Kenya, pays choisi pour ses décors de « carte postale ». La Française d’origine sénégalaise Fatou N’Diaye fait partie du casting.
Lors de la troisième édition du festival d’El Gouna, qui s’est déroulée du 19 au 27 septembre en Égypte, deux films venus du Soudan – un documentaire et une fiction – ont reçu le premier prix. L’occasion de mettre en avant la renaissance de pays à la riche histoire cinématographique.
Ce sont en effet deux films venus du Soudan, une fiction et un documentaire, qui se sont vu décerner par le jury – en présence de l’acteur américain Steven Seagal -, le premier prix dans les deux sections phares du festival.
sein d’une sélection comprenant plusieurs films présents à Cannes et Venise, c’est ainsi que le premier long métrage du Soudanais Amjad Abu Alala, Tu mourras à vingt ans, qui a triomphé, remportant l’Étoile d’or et la récompense de 50 000 dollars, dans la catégorie des fictions.
Racontant chronologiquement l’histoire d’un jeune Soudanais « condamné » par la prophétie d’un religieux à ne vivre que jusqu’à l’âge de vingt ans, ce film ne bénéficie pas d’une réalisation particulièrement originale mais captive par la beauté de ses images et son scénario bien ficelé. La remise du prix a donné l’occasion au cinéaste primé d’annoncer qu’il entendait œuvrer au développement d’une industrie du cinéma dans son pays.
Quant au reste du palmarès, l’Étoile d’argent est venue récompenser le réalisateur polonais confirmé Jan Komasa pour Corpus Christi, le récit de l’éveil spirituel d’un jeune homme emprisonné.
L’Étoile de bronze a pour sa part été attribuée à la cinéaste marocaine Maryam Touzani, déjà remarquée pour sa participation au scénario et sa performance d’actrice dans les derniers films de son mari Nabil Ayouch. Avec Adam, elle évoque avec compassion, sans tomber dans le pathos, le sort difficile d’une jeune femme enceinte, mais non mariée, qui cherche désespérément à s’en sortir dans un pays où sa situation risque de l’obliger à enfreindre la loi.
Talking about trees, relancer le cinéma au Soudan
Du côté de la catégorie des documentaires, c’est donc une autre oeuvre venue du Soudan qui a reçu l’Étoile d’or ainsi qu’une dotation de 30 000 dollars. Le premier long métrage de Suhaib Gasmelbari, Talking about trees,suit, caméra au poing, le combat de quatre vieux cinéastes de Khartoum, de retour d’exil, qui entendent faire revivre le septième art dans leur pays.
L’Étoile d’argent a été remise à l’espoir du cinéma algérien Hassen Ferhani, réalisateur en 2015 du très remarqué Dans ma tête un rond-point, pour son film 143 rue du Sahara. Un documentaire qui dresse le portrait de la vieille Malika qui dirige un café pour routiers en plein désert au bord de la route Alger-Tamanrasset.
Des premiers films récompensés
Parmi les autres prix décernés à El Gouna, le prix d’interprétation féminine a été remis à la star tunisienne Hend Sabri pour son rôle dans Noura Rêve, celui d’une femme du peuple qui rencontre l’amour de sa vie alors que son mari est en prison. Le prix de le critique internationale a pour sa part récompensé 1982, le film attachant du Libanais Oualid Mouaness qui raconte une histoire d’amour entre deux enfants à Beyrouth lors de l’invasion de leur pays par l’armée israélienne.
Enfin, c’est à Papichade l’Algérienne Mounia Meddour et à Ibrahim, un destin à définir de la Palestinienne Lina Alabed qu’ont été décernés respectivement les prix de la meilleure fiction et du meilleur documentaire issus du monde arabe.
Au total, le palmarès qui ne pouvait que satisfaire les organisateurs du festival d’El Gouna, beaucoup de premiers films ayant été récompensés tout en mettant en valeur des sujets humanistes. Une manière d’illustrer à la perfection le slogan du festival : « Un cinéma pour l’humanité ».
Sahara Médias – La réalisatrice Mauritanienne Madame Mai Mustafa EKHOU a été primée pour sa troisième place au concours des oscars pour la créativité organisé par le Ministère Egyptien de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec la Commission de l’Union Africaine pour son film « Lem Yentehi Baad » (ne s’est pas encore achevé).
La réalisatrice mauritanienne participait au concours des films court métrage remporté par l’égyptien Amel Echraf Ahmed, suivi du somalien Abdellatif Dhaher.
Le concours des oscars comportait par ailleurs des dessins animés, le chant, la caricature, la photo, les œuvres artistiques et la peinture.
Lors de la cérémonie de clôture, le Ministre Égyptien Monsieur Echraf Soubhy a déclaré que les jeunes talents africains ont donné un exemple vivant des capacités que recèle le continent.
Le Ministre Egyptien a ajouté que l’objectif visé par cet oscar de la créativité est de mettre en relief les capacités de la jeunesse africaine dans différents domaines et de consolider les relations d’amitié en son sein.
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